Il existe également une foule de compléments alimentaires qui sont utiles dans certaines situations particulières telles que l’arthrose, les dysthyroidies, les troubles digestifs chroniques et pratiquement toutes les pathologies chroniques.
Mais dans ces cas, une connaissance précise de la physiologie est nécessaire pour comprendre où se situe le déficit ; à défaut, le risque est d’être inefficace, voire nuisible.
Je prendrais l’exemple des dysthyroidies : elles sont fréquentes au stade infra-biologique et les dosages sanguins des hormones thyroidiennes sont à peu près normaux ; il existe cependant des signes cliniques tels que fatigue, perte de cheveux, peau fine et réactive, constipation … évocateurs d’un mauvais fonctionnement de la thyroide.
Là où la médecine conventionnelle attendrait la confirmation biologique du dysfonctionnement avant de donner des hormones de substitution (qui se substituent et qui ne règlent pas la cause du dysfonctionnement), les compléments alimentaires, souvent un apport en Zinc et/ou en Sélénium ou des chélateurs de métaux lourds … apporteront un bénéfice suffisant pour éviter le recours aux hormones thyroidiennes à vie.
L’utilisation en bonne intelligence des compléments alimentaires offre une efficacité redoutable et particulièrement favorable.
L’heure n’est plus aux polémiques : les compléments alimentaires sont d’une efficacité remarquable quand ils sont bien utilisés. De nombreuses études démontrent de jour en jour la pertinence des compléments utilisés à bon escient, le plus souvent en préventif mais aussi parfois en curatif en complément des thérapeutiques conventionnelles.
2 impératifs toutefois : que ces compléments soient de bonne qualité et qu’ils soient administrés de manière pertinente sur une physiologie bien comprise.
Il existe des compléments de base qui viennent combler des déficits acquis chez la plupart d’entre nous : par exemple les Omega 3, ou souvent la Vitamine D sont gagnants à pratiquement tous les coups : le rapport Omega 3 / Omega 6 optimum est de 1 sur 4, alors qu’il se situe chez la plupart des gens à environ 1 sur 25. Ce déficit en Omega 3 nous prive d’une réponse naturelle anti-inflammatoire face aux nombreux facteurs d‘inflammations qui perturbent notre organisme.
De même, il s’avère que 70% de la population occidentale est carencée en Vitamine D et que les normes biologiques de seuil de Vitamine D devraient être revus à la hausse ; or la Vitamine D est utile, non seulement à la densité osseuse, mais aussi à l’immunité cellulaire ou à la bonne santé cardio-vasculaire ; le fait de se mettre au soleil ou de manger régulièrement du poisson, malheureusement ne suffit pas en général à assurer un taux optimal de Vitamine D.